Le Jardin Majorelle à Marrakech est un jardin botanique créé dans les années 1920 par le peintre français Jacques Majorelle. Il est célèbre pour ses couleurs vibrantes, notamment le bleu intense appelé « bleu Majorelle », qui orne de nombreuses structures du jardin. Ce lieu, un véritable havre de paix, regroupe des plantes exotiques provenant du monde entier, notamment des cactus, des palmiers et des bambous. Après avoir été acquis en 1980 par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, il a été restauré et ouvert au public. Aujourd’hui, il abrite également le Musée Berbère, consacré à l’art et à la culture berbères. C’est un lieu emblématique de Marrakech, apprécié pour sa beauté et son atmosphère unique.

L’orientation de la Maison Yves Saint Laurent à Marrakech a été soigneusement pensée pour tirer parti des conditions climatiques et maximiser l’expérience esthétique et sensorielle des visiteurs. L’orientation de l’édifice permet une optimisation de la lumière naturelle tout au long de la journée, avec des fenêtres stratégiquement placées pour faire entrer la lumière tout en maintenant une certaine fraîcheur à l’intérieur.

Les pleins font référence aux surfaces solides et aux éléments architecturaux massifs qui définissent l’espace. Dans cette maison, les murs en briques de terre cuite et en béton terrazzo rose constituent les pleins. Ces matériaux lourds et texturés apportent une sensation de stabilité et de confort. Ils délimitent les espaces, offrant à la fois protection et intimité tout en servant de toile de fond pour l’exposition des œuvres. Les murs et autres structures pleines créent un refuge dans le musée, permettant de guider les visiteurs à travers l’espace tout en mettant en valeur les objets et les créations d’Yves Saint Laurent.

Les vides font référence aux espaces ouverts, aux trous ou aux espaces non construits qui sont essentiels pour la circulation et la fluidité de l’expérience. Dans la Maison Yves Saint Laurent, les fenêtres et ouvertures créent des vides qui permettent à la lumière naturelle de pénétrer et d’animer l’intérieur. Ces vides facilitent la connexion avec l’extérieur, notamment avec le Jardin Majorelle, permettant une relation visuelle continue avec la nature. Ils créent également une circularité fluide entre les différentes zones du musée, rendant l’espace plus ouvert et accueillant.